[ ceci est la suite de « Complètement Marteau« ]
Un mur assemblé par terre s’avère passablement difficile à soulever et mettre en place. Lourd, quoi.
Là, tous plexiglas… perplexes, soufflant, grimaçant, pétant (l’effort ne donnant pas toujours l’effet escompté), on suait notre vie.
Après avoir positionné un mur à l’endroit approximatif où il devait s’élever on s’est mis à l’oeuvre, les z’Alains aux extrémités, moi au milieu.
« Coucou ! Qu’est-ce que vous faites ? »
Tiens ! C’est Charlotte !
Les deux z’Alains lâchent un cri de surprise impeccablement synchronisé au lâcher du mur.
Je me retrouve en fort mauvaise pos-tu-re (dixit le Capitaine Bonhomme), face contre terre dans la boue.
Vous ai-je dit que la nuit précédente a été orageuse ?
« Aïe ! Coco est coincé sous votre truc, là ! »
Ils me libèrent. Je me relève péniblement, boueux, à demi asphyxié, crachant ( ‘scuzez mon manque de politesse) eau/boue etc. « Etc » parce ce que je ne veux pas penser à ce qu’il peut y avoir d’autre dans ce magma.
Dégoulinant, je m’en vais chez ma maman. Quelle coïncidence elle sort étendre du linge « propre ». Petit cri de souris amplifié à 1000 watts. Je stoppe net.
« Non mais, où est-ce que t’es encore allé te fourrer ? Penses pas entrer et cochonner mon beau plancher frais lavé. Descends dans le jardin et attends-moi. »
… L’empathie, c’est pô pour aujourd’hui.
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