Je l’aime bien, ma tante Charlotte.
Petite soeur de ma maman, elle s’est installée chez nous pour aider aux relevailles.
Force oblige, elle couchait dans mon lit. Un lit de grand.
Ô bonheur ! 😀
Ma mère, elle, me retournait illico presto dans mon lit devant toute velléité même discrète de me faufiler dans son lit.
Et non, du côté paternel, c’était moins délicat : il me propulsait tout bonnement sur le plancher.
Alors, de sentir le corps tout chaud de tante Charlotte, je nageais dans le plaisir total.
Et de coller, coller. Une vraie sangsue le Coco.
Je ne sais pas si elle a ressenti mon émoi (.i.).
Trois mois de volupté.
Hélas ! Vint le jour où tante Charlotte retourna chez son papa, me laissant seul face à l’adversité d’un paquet hurlant.